Quel est le salaire de Hervé Renard ? Le mystère du sélectionneur à petit prix !
Alors que les footballeurs professionnels se gavent de millions d’euros, que les agents de joueurs se frottent les mains en comptant leurs commissions astronomiques et que les présidents de clubs se pavanent avec des yachts plus imposants que des porte-avions, il y a un homme qui ose défier les conventions : Hervé Renard.
Oui, vous avez bien entendu, le sélectionneur des Bleues, celui qui a mené l’équipe féminine vers de nouveaux horizons, ne touche que 400 000 € bruts annuels. Vous imaginez ? Un salaire de clochard ! Un salaire de boulanger ! Un salaire… de sélectionneur de l’équipe nationale féminine de France !
Alors, comment est-ce possible ? Comment un homme qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations avec le Zambia et la Côte d’Ivoire, qui a entraîné l’Arabie Saoudite et qui a empoché 1,1 million d’euros par an dans le désert, se contente-t-il d’un salaire de misère dans l’Hexagone ?
Mystère, intrigue, complot… Impossible de ne pas se poser la question. Est-ce que la FFF a un problème avec les femmes ? Est-ce que Renard a un problème avec l’argent ? Ou est-ce que le football féminin est tout simplement un sport de pauvres ?
La vérité est ailleurs.
Hervé Renard a fait un véritable sacrifice financier en rejoignant les Bleues. Il a divisé son salaire par 20 ! Il a troqué les palaces de Riyad contre les terrains d’entraînement de Clairefontaine. Il a sacrifié son confort personnel pour une cause qui lui tient à cœur : le développement du football féminin.
Mais alors, pourquoi ? Pourquoi un homme qui a tout connu dans le football, qui a gagné des millions, qui a goûté à la gloire, se contente-t-il d’un salaire de misère pour entraîner une équipe féminine ?
La réponse est simple : l’amour du sport.Hervé Renard est un passionné, un amoureux du ballon rond. Il ne cherche pas à amasser une fortune, il cherche à donner un sens à sa vie. Et quel meilleur sens que de transmettre sa passion, son expertise et son expérience à la nouvelle génération de footballeuses françaises ?
En effet, il est clair que les émoluments de Renard sont bien en deçà de ceux de ses homologues masculins. Corinne Diacre, son prédécesseur, gagnait le même salaire, soit 400 000 euros par an, un salaire qui n’a pas suscité autant de commentaires. On peut se demander si la FFF n’a pas une politique salariale différente pour les hommes et les femmes ?
De plus, il faut rappeler que le football féminin est en pleine expansion, mais que les salaires restent encore bien inférieurs à ceux du football masculin.L’écart est énorme, et il est regrettable que les femmes footballeuses soient encore aussi mal rémunérées.
Il est donc important de saluer l’attitude d’Hervé Renard, qui a fait le choix du cœur et non de l’argent.Il a choisi de s’engager dans une cause qui lui tient à cœur, en sachant qu’il ne gagnerait pas autant que dans d’autres pays.C’est un signe fort pour le football féminin, et un exemple à suivre pour tous les autres entraîneurs et dirigeants.
Alors, oui, Hervé Renard est un sélectionneur qui touche un salaire de « clochard ». Mais c’est un clochard à l’âme noble, un clochard généreux, un clochard passionné.Et c’est ce qui fait de lui un sélectionneur exceptionnel.
En résumé, voici les points clés du salaire d’Hervé Renard :
- 400 000 euros par an : un salaire bien inférieur à celui qu’il percevait en Arabie Saoudite (1,1 million d’euros par an).
- Un sacrifice financier : Renard a choisi de se concentrer sur le développement du football féminin et de partager sa passion avec une nouvelle génération de joueuses.
- L’écart salarial entre le football féminin et masculin : Les femmes footballeuses sont encore sous-payées, et il est important de réduire cet écart pour garantir un avenir meilleur au football féminin.
- Un exemple à suivre : Hervé Renard a fait un choix important en privilégiant la passion à l’argent. Son engagement est un exemple pour les autres entraîneurs et dirigeants.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez parler du salaire d’Hervé Renard, n’oubliez pas qu’il ne s’agit pas simplement d’une question d’argent.C’est une question de passion, de valeurs et d’engagement.Et c’est ce qui fait de lui un sélectionneur exceptionnel.