Est-ce que La Servante écarlate est tiré d’une histoire vraie ?
Vous avez probablement dévoré la série « La Servante écarlate » et vous vous êtes retrouvés à vous demander : « Est-ce que cette dystopie effrayante est basée sur une histoire réelle ? ». Eh bien, préparez-vous à un cocktail explosif de réalité et de fiction, car la réponse est à la fois oui et non.
La Servante écarlate : une dystopie inspirée par la réalité
Oui, la série s’inspire d’un groupe religieux réel, « Les gens de la louange », connu pour ses pratiques sectaires et son idéologie particulière. Imaginez une communauté où les femmes sont réduites à des « servantes » et sont obligées de porter des robes rouges, un peu comme dans la série, et où les hommes sont des « Commandants » qui contrôlent leur destin. C’est une situation bien réelle qui s’est produite, et qui a inspiré Margaret Atwood, l’auteure du roman original, pour créer l’univers de Gilead.
Mais attention, il ne s’agit pas d’un copier-coller ! La série exagère certains aspects et invente d’autres éléments pour créer un récit plus intense et plus effrayant. L’idée n’est pas de faire un reportage sur « Les gens de la louange » mais de réfléchir sur les dérives possibles d’une société où la religion est utilisée pour contrôler et opprimer les femmes.
Gilead : un nom qui résonne
Un autre élément qui peut vous faire penser que la série est basée sur la réalité, c’est le nom de l’État totalitaire : Gilead. En réalité, Gilead Sciences est une véritable entreprise pharmaceutique qui développe des traitements contre le VIH et d’autres maladies. Il est donc fascinant de voir comment Margaret Atwood a choisi ce nom, qui peut faire penser à une société qui se concentre sur la procréation et la santé, alors même que Gilead Sciences est une entreprise qui lutte contre les maladies et les handicaps.
La Servante écarlate : un miroir critique de notre société
La série ne se contente pas de nous faire peur avec ses images d’une société totalitaire, elle nous invite à réfléchir sur notre propre société. Margaret Atwood a habilement tissé des fils de notre réalité dans la fiction de Gilead. La série met en lumière des problèmes contemporains tels que les inégalités de genre, l’accès à la contraception, la surveillance et le contrôle des populations.
Par exemple, la scène où les femmes sont soumises à des examens gynécologiques forcés, sans aucune considération pour leur intimité, nous rappelle les luttes que les femmes mènent encore aujourd’hui pour le droit à leur corps et à leur santé.
Alors, la Servante écarlate est-elle une histoire vraie ? Pas exactement. C’est une création romanesque qui s’inspire de la réalité, mais qui la déforme pour créer un récit dystopique et effrayant. La série nous invite à réfléchir aux dangers d’un monde où la religion est utilisée comme outil de domination et à nous questionner sur notre propre société et ses dérives.
Un peu d’humour et de sarcasme
En parlant de dérives, certains pourraient penser que Margaret Atwood a un peu exagéré avec le concept de « Servante écarlate ». Je veux dire, les robes rouges, c’est un peu cliché non ? Et puis, qui a besoin d’une dictature religieuse pour contrôler la reproduction ? Il y a déjà les méthodes contraceptives, les applications de rencontre et les influenceurs qui font le job !
Mais au-delà du sarcasme, la série nous offre un regard critique sur l’état du monde et sur la manière dont les femmes sont souvent traitées. C’est une œuvre qui nous incite à la réflexion, à la critique et à l’action.
En conclusion:
La Servante écarlate est une fiction qui s’inspire de la réalité. Elle nous rappelle que les dangers d’une société totalitaire ne sont pas si lointains et que les luttes pour les droits des femmes sont toujours d’actualité. Alors, la prochaine fois que vous regardez la série, n’oubliez pas que la fiction peut parfois être un miroir de notre propre réalité et nous inciter à un changement positif.
Et n’oubliez pas, si jamais vous rencontrez un groupe de personnes qui portent des robes rouges et qui vous demandent de leur « faire un enfant », fuyez ! Il y a de fortes chances que ce ne soit pas une soirée pyjama bienveillante.