Où a été tourné « Il était une fois dans le Bronx » ? Un voyage au cœur du cinéma et de la mythification
Alors que vous vous apprêtez à plonger dans l’univers fascinant de « Il était une fois dans le Bronx », un film qui a marqué les esprits par son portrait poignant de la vie dans le quartier emblématique de New York, une question brûlante se pose : où a réellement été tourné ce chef-d’œuvre ? Préparez-vous à déjouer les apparences et à découvrir que la réalité du tournage est bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Le Bronx, ce quartier mythique, berceau de l’histoire italienne-américaine à New York, est le décor principal du récit. On imagine les rues étroites, les immeubles à l’architecture typique, l’ambiance vibrante et le parfum de la cuisine italienne. Mais voilà, la réalité est un peu plus surprenante.
Un voyage entre Brooklyn, le Queens et… Marseille ?
Le réalisateur Robert De Niro, qui a également joué dans le film, a choisi de faire revivre l’esprit du Bronx sans pour autant tourner dans ses rues. Le film a été principalement tourné dans deux autres quartiers de New York : le Queens et Brooklyn!
Si vous êtes un fan inconditionnel du film, vous serez peut-être surpris d’apprendre que la seule scène tournée dans le Bronx se déroule dans un bar. Le reste du film a été filmé dans des lieux qui ressemblaient à s’y méprendre au Bronx, mais qui étaient en réalité situés dans d’autres quartiers.
Mais l’aventure ne s’arrête pas là ! Le film « Il était une fois le Bronx », réalisé par Richard Berry en 2019, et qui n’est évidemment pas à confondre avec le chef-d’œuvre de Robert De Niro, a lui aussi choisi de filmer à l’extérieur du Bronx. Le lieu de tournage ? Marseille ! C’est là, dans la cité phocéenne, que les acteurs ont été transportés pour capturer l’essence visuelle d’un quartier américain.
Et si l’on parle de Western, le tournage de « Il était une fois dans l’Ouest » n’a pas non plus eu lieu dans le Far West traditionnel. Le réalisateur Sergio Leone a choisi Monument Valley en Arizona, la région de Moab dans l’Utah, et la splendide Andalousie en Espagne pour créer l’atmosphère épique de son film. L’Andalousie, et son désert de Tabernas, est un lieu de tournage très apprécié par les réalisateurs de Western depuis 1963, Sergio Leone en tête.
Un décryptage du choix des lieux de tournage
Pourquoi ces choix audacieux ? La réponse se trouve dans la volonté des réalisateurs de créer une ambiance particulière, d’utiliser des décors qui correspondent parfaitement à l’atmosphère qu’ils souhaitent transmettre.
Le choix du Queens et de Brooklyn pour « Il était une fois dans le Bronx » s’explique par plusieurs facteurs. Ces quartiers possédaient une architecture similaire à celle du Bronx, des rues étroites, des immeubles à l’allure spécifique. De plus, le Queens et Brooklyn étaient moins coûteux en termes de tournage, ce qui a été un facteur important pour le budget du film.
Quant à Marseille pour « Il était une fois le Bronx », la ville offre des décors urbains contrastés et authentiques qui ont contribué à recréer l’atmosphère du Bronx. Le choix de Marseille a également joué un rôle dans le budget du film, la ville étant moins coûteuse en termes de tournage que New York.
Le choix de Monument Valley, Moab et de l’Andalousie pour « Il était une fois dans l’Ouest » est quant à lui lié à leur beauté sauvage et à leur ressemblance avec le Far West américain. Ces lieux ont permis de créer une atmosphère majestueuse et authentique, en harmonie avec l’histoire du film.
Le pouvoir de la mythification
La décision de choisir des lieux de tournage éloignés du lieu d’action du film est un choix courant dans l’industrie cinématographique. Le but n’est pas nécessairement de reproduire la réalité à la lettre, mais de créer une ambiance particulière, une atmosphère qui transporte le spectateur dans l’univers du film.
Le choix de lieux de tournage alternatifs est souvent dicté par des questions de budget, de logistique, de disponibilité des décors, de sécurité et de conditions météorologiques. Mais il est surtout le résultat d’une volonté artistique, d’une recherche de l’authenticité visuelle.
C’est ainsi que le Bronx devient un symbole, un mythe, une projection de l’imaginaire. Le choix du Queens, de Brooklyn, de Marseille ou de l’Andalousie permet aux réalisateurs de créer une ambiance unique, de transcender la réalité et de transporter le spectateur dans un univers cinématographique puissant.
Alors, la prochaine fois que vous regarderez « Il était une fois dans le Bronx », souvenez-vous que le Bronx est bien plus qu’un quartier, c’est un état d’esprit, un symbole qui dépasse les frontières géographiques. Et c’est précisément cette dimension symbolique qui a permis au film de devenir un classique du cinéma.