Pourquoi Aldo Maccione n’a pas joué dans la suite de la 7e compagnie ?
Ah, la 7e compagnie ! Qui n’a pas ri aux aventures rocambolesques de ces soldats maladroits et attachants pendant la Seconde Guerre mondiale ? Mais vous avez remarqué un petit détail, hein ? Aldo Maccione, alias le soldat Tassin dans le premier film, a disparu comme par magie dans les suivants.
C’est un mystère, non ? Mais rassurez-vous, je suis là pour lever le voile sur cette intrigue digne d’un film d’espionnage. Eh bien, chers amis, la vérité est bien plus simple, et bien plus amusante, que vous ne le pensez.
Un casting digne d’un vaudeville
On pourrait croire que la 7e compagnie était une troupe soudée, prête à tout pour défendre la patrie. Mais derrière les rires et les gags, se cachait une réalité bien plus chaotique. Aldo Maccione et Jean Lefebvre, les deux compères à l’écran, étaient ennemis dans la vie.
Imaginez un peu la scène : deux coqs dans un poulailler, chacun voulant être le roi du coq-a-l’âne.
Aldo Maccione, l’Italien exubérant et impulsif, ne supportait pas le caractère grincheux et sarcastique de Jean Lefebvre. Les deux acteurs se chamaillaient sans cesse, se lançant des piques sur le plateau, et transformant le tournage en véritable bataille rangée.
Un salaire qui ne vaut pas la peine de se battre
Mais il y a un autre élément qui a contribué au départ d’Aldo Maccione : l’argent. Oui, l’argent, ce fléau qui divise les familles et fait des amis des ennemis.
Aldo Maccione, qui avait pourtant gagné en popularité grâce au succès phénoménal du premier film, trouvait le cachet du second film bien trop maigre. Il a estimé que son talent et sa popularité méritaient un meilleur salaire.
Alors, il a claqué la porte, laissant la place à Henri Guybet, qui a repris le rôle de Tassin.
Mais attendez, il y a un rebondissement ! Henri Guybet lui-même s’est plaint du cachet du second film. En effet, il a confié dans une interview que le salaire était si bas qu’il a failli refuser le rôle !
On peut donc dire que l’argent a joué un rôle important dans le départ d’Aldo Maccione, mais aussi dans l’arrivée d’Henri Guybet.
Une guerre des egos à la française
Mais la mésentente entre Aldo Maccione et Jean Lefebvre n’est pas le seul facteur qui a mené à ce départ. Il faut aussi prendre en compte la personnalité explosive d’Aldo Maccione et ses relations difficiles avec Robert Lamoureux, le réalisateur.
Lamoureux reprochait à Maccione ses incessantes pitreries et ses caprices sur le plateau, trouvant que cela nuisait à la cohésion de l’équipe et à la qualité du film.
On peut dire que la 7e compagnie était un véritable microcosme de la société française: des conflits interpersonnels, des egos surdimensionnés, et une obsession pour l’argent.
En fin de compte, le départ d’Aldo Maccione de la 7e compagnie est un exemple typique de l’adage « l’argent ne fait pas le bonheur, mais il aide beaucoup ».
Un héritage qui perdure
Malgré les tensions et les conflits, la 7e compagnie reste un film culte, qui a marqué toute une génération. L’humour absurde, les dialogues savoureux, et les personnages attachants ont contribué à faire de ce film un véritable succès.
Aldo Maccione a peut-être quitté la 7e compagnie, mais il a laissé une trace indélébile dans l’histoire du cinéma français. Il a contribué à créer un personnage iconique, qui continue de faire rire les spectateurs aujourd’hui.
Alors, la prochaine fois que vous regarderez la 7e compagnie, pensez à Aldo Maccione, l’Italien exubérant qui a refusé de se laisser marcher sur les pieds. Et rappelez-vous que même dans les moments les plus drôles, la réalité peut être bien plus complexe.
Et n’oubliez pas : l’argent ne fait pas le bonheur, mais il peut vous faire changer d’avis.