Pourquoi le corps de Joséphine Baker reste à Monaco ?
Ah, Joséphine Baker, la reine du music-hall, l’icône de la liberté, la résistante, la mère de douze enfants adoptés de toutes les couleurs ! Son histoire est un roman, un conte de fées qui a mal tourné, et la question de son repos éternel n’échappe pas à l’ironie inhérente à sa vie. Alors, pourquoi son corps reste-t-il à Monaco, alors qu’elle est désormais au Panthéon ? On vous explique tout ça, sans chichis, ni fioritures, comme dirait la dame elle-même !
Tout d’abord, il faut comprendre que Joséphine Baker, la star adulée, a connu une fin de vie difficile. Après avoir brillé sur les scènes du monde entier, elle s’est retrouvée ruinée, contrainte de quitter son château du Périgord, le Château des Milandes, et ses douze enfants. Un peu comme si la vie lui jouait un mauvais tour, un petit « deux de pique » pour la mettre à l’épreuve. C’est alors que Monaco, le petit paradis fiscal sur la Côte d’Azur, lui a tendu la main.
Monaco, un refuge pour l’icône en détresse. C’est là qu’elle a trouvé un havre de paix, un refuge pour ses dernières années. Et c’est là qu’elle a choisi de reposer éternellement, au cimetière marin de Monaco, aux côtés de son dernier époux et de l’un de ses enfants. C’est un peu comme si elle avait décidé de faire de Monaco son dernier « spectacle », un adieu final à la vie.
Mais alors, pourquoi son corps ne repose-t-il pas au Panthéon, ce temple de la grandeur française ? Eh bien, la famille de Joséphine Baker a souhaité qu’elle reste à Monaco, là où elle a trouvé la paix et la sérénité dans ses dernières années. Le Panthéon, c’est un peu comme le « bis » après un grand spectacle, une reconnaissance ultime, mais qui ne change rien à la décision de la famille.
Alors, c’est un cénotaphe, un tombeau symbolique sans corps, qui a été installé au Panthéon, le 30 novembre 2021. Un symbole pour une femme qui a toujours été un symbole, une hommage à sa vie et à ses combats.
C’est un peu comme si Joséphine Baker avait décidé de « jouer » son dernier rôle, celui de l’éternelle rebelle, même dans la mort. Elle ne voulait pas être « enfermée » dans un mausolée, elle voulait rester libre, comme elle l’avait toujours été.
Et Monaco, avec son cimetière marin et son air marin, est un endroit parfait pour une légende qui a toujours brillé, mais qui, comme les étoiles, a fini par s’éteindre.
Alors, on peut dire que Joséphine Baker est restée fidèle à elle-même, même dans la mort. Elle a choisi son propre « happy end », un happy end qui n’est pas forcément celui qu’on attendait, mais qui est tout à fait à sa mesure.
Après tout, n’est-ce pas ça, la vie ? Une succession de choix, de paradoxes, de moments de gloire et de moments de déception. Et Joséphine Baker, comme la plupart d’entre nous, a appris à surmonter les épreuves, à se relever, à choisir son propre chemin, même face à l’adversité. Et c’est peut-être ça, le plus beau message qu’elle nous laisse à travers son histoire, son corps et son repos éternel à Monaco.