Qui est le fils de Ginette Kolinka ? Le batteur de Téléphone, un héritage silencieux
« Ginette Kolinka, cette femme forte et courageuse qui a survécu à l’enfer d’Auschwitz, a-t-elle un fils ? Et qui est-il ? »
Oui, Ginette Kolinka a un fils, Richard Kolinka, un nom qui résonne dans les annales du rock français. Mais avant de parler de musique et de gloire, il faut comprendre l’histoire de cette famille.
Ginette Kolinka, née Cherkasky le 4 février 1925 à Paris, était la benjamine d’une famille de six filles. Son père, Léon Cherkasky, un tailleur d’origine ukrainienne, dirigeait un petit atelier de fabrication d’imperméables dans le quartier du Faubourg du Temple. Imaginez, une famille juive dans le Paris des années 1930, un quotidien simple et modeste, loin de se douter du cauchemar qui les attendait.
La Seconde Guerre mondiale éclate et la vie de Ginette bascule. La famille est persécutée, déportée et enfermée dans le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Ginette, une jeune femme fragile, va devoir affronter l’horreur et la barbarie. Elle survit, mais jamais elle ne parlera de ce qu’elle a vécu.
C’est là que l’histoire de son fils, Richard, prend une dimension particulière. Ce silence, ce mur infranchissable qu’elle érige autour de son passé, va marquer profondément sa relation avec son fils.
Richard Kolinka, né en 1953, n’a pas grandi avec sa mère, mais il a été élevé par sa grand-mère. Imaginez, grandir avec ce trou béant dans l’histoire de sa mère, ce mystère qui planait sur son enfance.
Richard grandit, la musique devient sa passion, il s’inscrit dans une école de musique et apprend à jouer de la batterie. C’est le début d’une ascension fulgurante. Il intègre le mythique groupe de rock Téléphone en 1976, un groupe qui va bouleverser le paysage musical français. Richard devient une légende, reconnu pour son talent et son énergie débordante derrière ses fûts.
Mais derrière la gloire du rock star se cache un fils qui n’a jamais compris sa mère. Il lui pose des questions, veut savoir ce qui s’est passé, mais elle se referme sur elle-même, comme si ce passé était un fardeau trop lourd à porter.
Le silence de Ginette, sa réticence à parler de son expérience d’Auschwitz, est un poids qui pèse sur sa relation avec Richard. La communication est difficile, la compréhension se fait par bribes, par des silences qui parlent plus que des mots.
Ce n’est que dans les années 2000 que Ginette décide de briser le silence. Elle accepte de témoigner de son histoire, d’évoquer l’horreur de son expérience, pour que les générations futures ne l’oublient jamais.
Richard, en apprenant le passé de sa mère, comprend enfin pourquoi elle avait choisi de se taire pendant si longtemps. Il comprend la douleur, la peur, la difficulté de revivre les horreurs qu’elle a vécues.
L’histoire de Ginette Kolinka et de son fils Richard est un récit poignant sur le silence et la mémoire. C’est l’histoire d’une mère qui a choisi de protéger son fils en le privant de la vérité, mais aussi l’histoire d’un fils qui a appris à aimer sa mère malgré ce mystère qui les séparait.
Richard Kolinka, le fils de Ginette Kolinka, a hérité d’un passé lourd, mais aussi d’un courage et d’une force extraordinaires. Il est devenu un musicien talentueux, un symbole de la résistance et de la mémoire. L’histoire de Ginette Kolinka et de son fils Richard est un exemple poignant de la complexité des relations familiales, de l’impact du passé sur le présent et de la puissance de l’amour et de la compréhension.
En conclusion, le fils de Ginette Kolinka, Richard, est bien plus qu’un batteur de rock. Il est le symbole d’une génération qui a grandi avec le silence de la guerre, un homme qui a appris à vivre avec le passé de sa mère et à l’honorer en racontant son histoire. Il est un témoignage poignant de la force de l’amour et de la capacité à surmonter l’adversité.
Et vous, avez-vous déjà essayé de comprendre le silence de vos parents ?
N’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.