Qui est le tueur dans la Cité de la peur ? Un mystère aussi profond que le regard vide de Serge Karamazov
Alors, vous avez vu « La Cité de la peur » ? Vous êtes resté scotché à votre canapé, les yeux exorbités, la mâchoire décrochée ? Vous vous êtes posé la question fatidique : mais qui est ce tueur qui traque les projectionnistes comme un chat après une souris ?
Ne cherchez plus, mon cher Watson, le coupable est… Émile ! Oui, vous avez bien entendu, ce type qui ressemble à un pigeon qui a trop bu et qui porte un pull à col roulé comme s’il allait à un enterrement, c’est le tueur !
Mais comment diable a-t-on pu passer à côté ? On était tellement préoccupés par le « Red Is Dead » de Serge, son regard à la fois perçant et vide, sa moue de chien battu, qu’on a complètement zappé Émile. C’est du niveau d’Hercule Poirot, ce type !
Alors, revenons sur le crime. Tout commence à Cannes, pendant le festival. Un film d’horreur ridicule, « Red Is Dead », inspire un tueur en série. On pourrait penser que c’est un hommage à Alfred Hitchcock, mais non, on est bien dans « La Cité de la peur », on est loin de l’élégance du maître du suspense. Le tueur, Émile, prend plaisir à imiter les meurtres du film, comme si il jouait à un jeu macabre.
C’est là que le commissaire Bialès, alias Gérard Darmon, entre en scène. On pourrait penser qu’il est un peu dépassé par les événements, mais c’est plutôt le résultat d’un scénario un peu « cheap ». Le commissaire Bialès, avec son regard de poisson rouge et sa façon de parler comme un robot, n’a pas l’air d’un flic très efficace. Mais, il ne faut pas se fier aux apparences. Il est un peu comme un chien de garde qui aboie, mais ne mord pas.
Le véritable cerveau de l’opération, c’est Odile Deray, incarnée par Chantal Lauby. Elle se balade avec un air arrogant, comme si elle était la reine de Cannes. Mais en réalité, elle est une fan de « Red Is Dead ». Elle adore le film, elle adore le tueur, elle adore le carnage ! Une vraie psychopathe, quoi.
Et puis, il y a Simon Jérémi, alias Dominique Farrugia. Ce pauvre type est l’acteur principal de « Red Is Dead », un film tellement mauvais qu’il pourrait donner envie de se taper la tête contre un mur. Malgré tout, il se retrouve pris dans le jeu macabre d’Émile. Simon, un peu naïf et un peu idiot, ne comprend pas ce qui se passe. Il est comme un lapin égaré dans les phares d’une voiture.
Mais revenons à Émile, le tueur. Il est comme un ombre qui se glisse dans la ville de Cannes. Il est invisible, insaisissable, comme un fantôme. Il a le don de se cacher dans la foule, de se fondre dans le décor.
Émile, c’est le tueur en série le plus inattendu et le plus ridicule du cinéma français. Il n’a pas de charisme, pas de style, pas de motivations particulières. Il tue parce que c’est fun, parce que c’est facile, parce qu’il est un peu fou.
« La Cité de la peur » est un film plein de gags, de références culturelles et de personnages excentriques. Mais au fond, il raconte une histoire simple et efficace : l’histoire d’un tueur en série qui se cache dans la foule.
Alors, si vous cherchez un film qui vous fera rire et qui vous fera réfléchir, « La Cité de la peur » est fait pour vous. Mais attention, vous risquez de ne plus jamais voir un pull à col roulé de la même manière.